Newsletter bimensuelle n°18 Jeudi 10 mars 2022
Une nouvelle vitrine pour l'imagerie médicale française
French Healthcare Association, qui rassemble l'ensemble des acteurs français de la santé (entreprises, chercheurs, professionnels de santé, acteurs publics, etc.), met en place un groupe de travail dédié à l’imagerie médicale afin de porter l'excellence du secteur à l'export. Évalué à 33,7 milliards de dollars en 2019 par le cabinet d'études Fortune Business Insights, le marché de l'imagerie médicale est promis à une forte croissance de plus de 5 % jusqu'en 2027. Si les géants du secteur, dont Siemens Healthineers, Philips et GE Healthcare, continuent de dominer le marché mondial, la filière française a aussi d'importants atouts à faire valoir, avec un secteur très innovant, composé de start-up, de PME, d’ETI et de grands groupes spécialisés. « La France est une référence mondiale en matière d’imagerie avec une vraie expertise technique, technologique et applicative », souligne Claire Durand, secrétaire générale de Guerbet. « C'est aussi lié à notre histoire, à travers celle de la CGR qui, malgré son rachat par General Electric en 1998, a permis un essaimage très fort dans les années 80/90 avec beaucoup de PME, qui engendrent aujourd’hui, à leur tour, des start-up. Le secteur est aussi porté par des sociétés savantes à la pointe de l’état de l’art », complète Samuel Sancerni, CEO de DMS Imaging et AXS Medical. Les deux dirigeants pilotent le nouveau groupe de travail dédié à l’imagerie médicale de French Healthcare Association, qui rassemble déjà une vingtaine de groupes de différents horizons, dont les PME qui développent et fabriquent des modalités d’imagerie, les start-up et groupes pionniers de l’intelligence artificielle (IA), les medtech innovantes, mais aussi les acteurs de formation et de la radioprotection, ainsi que les spécialistes qui accompagnent les acteurs de l’imagerie. « L'idée est de construire une sorte de club et de fédérer des spécialités un peu différentes, mais, qui, au final, avancent toutes sous la même bannière. Nous avons des intérêts communs à défendre à l'export, d’où la nécessité d’ouvrir des forums pour échanger sur les problématiques propres au secteur, qui ne sont pas forcément celles des autres entreprises de la French Healthcare », explique Claire Durand. Le groupe compte en outre la SFR (Société française de radiologie) parmi ses membres, qui pourra ainsi apporter son expertise sur tous les sujets de l’imagerie et en assurer la diffusion auprès des spécialistes. Renforcer l’offre à l’export Face à un écosystème très riche et très innovant, mais composé d’abord de start-up, le principal défi du secteur n’est-il pas d’engager sa consolidation pour gagner en maturité ? « Effectivement le marché doit se consolider, en particulier dans cette période de sortie de crise. Néanmoins, pour qu'un univers soit dynamique, de grandes entreprises sont nécessaires, mais aussi des petites et des start-up. La consolidation se fera donc à son rythme, et notre groupe, au sein de French Healthcare Association, n’a pas vocation à intervenir sur ce sujet. Il vise d’abord à fédérer nos énergies pour identifier les marchés prometteurs et les moyens de les aborder. Mais aussi gagner en visibilité dans les salons à l'export aussi bien pour les start-up que les grands groupes », répond Samuel Sancerni. Dans l’esprit de French Healthcare Association, de nouvelles collaborations pourraient aussi naître de ce rapprochement pour répondre aux besoins d’innovations grandissants des établissements de santé. « Ces sociétés ne travaillent pas forcément dans le même domaine, mais en se regroupant, elles peuvent apporter une réponse plus consistante aux appels d'offres. Mixer ces énergies nous permettra d'avoir une offre plus globale sur certains marchés », ajoute Claire Durand. Une initiative qui pourrait aussi permettre au secteur de gagner en visibilité auprès des établissements de soins français, avec une offre de valeur nationale affirmée et qui pourra ainsi renforcer le rôle de « marché vitrine » de la France. Régulièrement, les industriels comme les hôpitaux réclament en effet de nouveaux moyens pour renouveler et accroître un parc d’équipements en IRM et scanner encore insuffisant. Selon les dernières données de l’OCDE, en 2019, la France comptait par exemple 1.263 scanners sur le territoire, soit moins de 20 scanners pour un million d'habitants, pour une moyenne européenne de 26,3. ↪ Retrouvez les membres du groupe de travail ici. Article 51: l'Assurance-maladie va rembourser un serious game pour la santé des yeux
Tilak Healthcare annonce le remboursement de son serious game OdySight dans le cadre d'une expérimentation nationale. Les médecins qui le prescrivent bénéficieront aussi d'une rémunération. C'est l'aboutissement d'un long parcours pour Tilak Healthcare, dont le projet d'expérimentation autour de son serious game OdySight a été déposé en octobre 2019. Examiné par le comité technique de l’innovation en santé en février 2020 puis mai 2021, il a reçu un avis favorable en décembre dernier, avant d'être approuvé cette semaine. Ainsi la start-up pourra bénéficier de sa prise en charge intégrale (265 euros par an) pour jusqu'à 8.000 patients au cours des deux prochaines années. Les ophtalmologues bénéficieront aussi d'un forfait de rémunération pour sa prescription (112 euros) et le suivi annuel à distance des patients (également 112 euros), dans la prise en charge de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et de la rétinopathie diabétique. Concrètement, l'application est composée de deux parties. La première, marquée CE en classe 1, est composée de tests visuels, afin d'évaluer la vision de près, et, à travers la grille d'Amsler, l'évolution de scotomes (taches noires) et/ou métamorphopsies (déformations). En effectuant ses tests, le patient débloque des crédits qui lui permettent d'accéder à la deuxième partie, constituée de puzzles, originaux, ludiques et de difficulté croissante. Selon OdySight, ils renforcent la motivation des patients à réaliser leurs examens: les utilisateurs qui résolvent des puzzles sont en effet trois fois plus observants sur la durée. En revanche, l'application n'a pas vocation à interpréter les résultats des tests. Envoyés au médecin sous la forme d'un tableau de bord, ils simplifient donc le suivi des patients entre deux visites médicales. "Le lancement de cette expérimentation est une nouvelle étape cruciale dans le déploiement d’OdySight. Il vient récompenser le travail des médecins et de nos équipes au service de l’innovation en ophtalmologie", explique au magazine ChallengesEdouard Gasser, cofondateur et dirigeant de Tilak Healthcare. La start-up, dont le dispositif était jusqu'à présent distribué gratuitement aux spécialistes avec le soutien du laboratoire Novartis, table sur 2,7 à 3 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année. Elle entend aussi conquérir d'autres marchés, notamment l'Allemagne où les dispositifs de ce type peuvent bénéficier d'un remboursement pérenne depuis 2021. Une charte pour encadrer la promotion des dispositifs médicaux
Le Comité économique des produits de santé (CEPS) vient de publier la charte de qualité des pratiques professionnelles autour des dispositifs médicaux. Rédigée avec les organisations professionnelles, elle encadre notamment les pratiques des visiteurs médicaux. Le ministre de la Santé Olivier Véran a salué mardi la publication par le CEPS d'une nouvelle charte, qui "marque l'engagement des acteurs des dispositifs médicaux (exploitants comme distributeurs) au service de l’amélioration de la qualité des pratiques de promotion". Venant en complément de la réglementation en vigueur sur la publicité des produits de santé, elle vise, notamment, à mieux encadrer les pratiques commerciales, promotionnelles ou d’information des entreprises. Parmi les dispositions adoptées, se trouve ainsi un encadrement de l’information qui sera délivrée aux professionnels habilités à prescrire, utiliser ou acheter les produits ou prestations. "Il est systématiquement demandé à ce que les revendications de résultats soient correctement étayées par des données validées et que les effets indésirables soient mentionnés clairement lors des échanges." Les autorités veulent en outre "faire prévaloir la qualité des visites plutôt que leur fréquence". La charte responsabilise l’ensemble des acteurs pour limiter et mieux organiser les visites aux professionnels. Elle fixe un seuil-repère de quatre visites annuelles par entreprise. Un observatoire permettant de comptabiliser les visites sera en outre mis en place afin de réaliser un état des lieux des pratiques actuelles. La charte rappelle aussi aux acteurs du DM la nécessité de ne pas entraver la dispensation des soins en raison des visites ou encore l’interdiction de fournir des aides à la prescription comme des ordonnances pré-remplies ou des ordonnances types. Le CEPS veut enfin valoriser l’engagement dans la qualité des pratiques promotionnelles des organisations signataires. Un comité de suivi de la bonne application de la charte sera réuni au moins une fois par an afin d’analyser les éventuels signalements reçus notamment de la part des ordres professionnels, des agences régionales de santé et d’analyser les données issues de l’observatoire. En bref
Le Snitem publie 11 propositions pour soutenir le secteur du dispositif médical et permettre au prochain gouvernement de passer à l'action sur le sujet sans attendre. Le syndicat demande notamment de garantir, au niveau européen, des solutions pour répondre aux défis de la nouvelle réglementation. Il réclame par ailleurs la mise en place d'une politique d’achats innovants, forte et réellement incitative, pour développer l’utilisation des dispositifs médicaux ou encore l'instauration d'une politique résolument tournée vers l’innovation pour favoriser le développement des innovations. Selon la Lettre A, Franck Mouthon, président de France Biotech, PDG de Theranexus, pourrait prendre la présidence de la future Agence innovation santé, qui doit être lancée au cours des prochaines semaines par le gouvernement. Soutenu par Olivier Véran, et le conseiller industrie de l'Élysée, Alexis Zajdenweber, il a été auditionné par un comité de sélection en février, ainsi que deux autres candidats: Jean-Christophe Dantonel, directeur du programme biotech au secrétariat général pour l'investissement, et Lyse Santoro, directrice générale de la start-up Thac et membre du comité de pilotage du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS). L'Assurance-maladie et les syndicats de pharmaciens ont signé hier la nouvelle convention pharmaceutique, que tous qualifient d’ambitieuse. Elle consacre le rôle du pharmacien en tant qu’acteur de santé publique, à travers de nouvelles missions: rappel de vaccination des adultes, dispensation du kit de dépistage du cancer colorectal, dépistage des infections urinaires, pharmacien correspondant dans les zones à faible densité médicale, téléconsultation à l’officine, etc. Elle renforce aussi le rôle du pharmacien dans la juste dispensation des produits de santé, ajoute Le Quotidien du Pharmacien. Annoncé le 21 février par la ministre en charge de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, dans le cadre de la présentation du volet "dispositifs médicaux" du plan Santé 2030, l'Appel à projets "Industrialisation et Capacités Santé 2030" a été publié le 7 mars. Il permet de financer des projets d'industrialisation dans plusieurs domaines, dont les dispositifs médicaux et les dispositifs de diagnostic in vitro. 690 millions d'euros y seront alloués sur cinq ans. France Biotech et la Conférence des directeurs généraux de centres hospitaliers universitaires (CHU) ont signé une convention de partenariat. Elle vise à rapprocher le monde médical et celui des industriels de la santé, afin de faciliter le développement et le déploiement des technologies. "Les CHU développent des innovations qui se traduisent par la création d'entreprises. Elles sont adhérentes de France Biotech. Il était naturel que ces liens soient établis", explique à L'Usine Digitale Franck Mouthon, président de France Biotech. « Peu de pays offrent un environnement aussi favorable que la France»
Thess Corporate débute l’industrialisation de son pilulier connecté. Une étape clé pour la medtech montpelliéraine, engagée dans une fabrication « made in France » et portée par un financement innovant. Le point avec son président, Roland Sicard. Thess Corporate vient d'engager l'industrialisation de son pilulier connecté, quels sont les défis de ce passage à l'échelle ? En effet, nous avons bouclé la phase de R&D et tous les prototypes ont répondu aux exigences réglementaires. En Europe, nous avons fait le choix d’un marquage CE de classe 1 dans un premier temps. Le logiciel du dispositif a donc été bridé en attendant de nouveaux essais cliniques en 2023/24 pour évaluer ses capacités d’ajustement automatique en fonction de différents paramètres et ouvrir la voie à son approbation en classe 2. Notre objectif, désormais, est de passer d'une capacité de production qui est actuellement d'une dizaine de piluliers par mois, fabriqués à la main, à une fabrication industrielle, de plusieurs centaines voire milliers. Le dispositif repose sur deux composantes : l’une en plastique, dont la fabrication sera prise en charge par SGH HEALTHCARING, qui est un leader français de la plasturgie des dispositifs médicaux ; l’autre, électronique, sera assemblée par ASICA, qui est aussi leader dans son domaine. Le passage à l’industrialisation est toujours une étape délicate, mais nous l’abordons avec confiance, d’autant que SGH HEALTHCARING nous a déjà accompagnés pour la phase de R&D. Le dispositif mêle un aspect industriel, mais aussi logiciel. Comment avez-vous géré son développement sur ces deux fronts ? C’est toute la complexité de notre projet : concevoir un pilulier qui tient dans la main, mais qui soit aussi capable de se connecter aux réseaux 4G du monde entier afin de gérer et contrôler à distance la dispensation des médicaments, et de permettre au médecin de faire évoluer sa prescription en direct. Il fallait donc développer tout un ensemble de logiciels et de dispositifs mécaniques/électronique pour garantir la délivrance du nombre exact de gélules. Mais nous avons trouvé en France toute l’expertise nécessaire à travers nos partenaires. Au final, peu de pays offrent un environnement aussi favorable. D’où le sens aujourd’hui pour nous de produire en France, même si le coût est sans doute plus élevé que dans d’autres pays. Comment s’est financé Thess Corporate tout au long de son développement ? Nous avons obtenu un prêt de la BPI pour la phase de R&D, puis nous avons levé 800.000 euros auprès des associés fondateurs de La Valériane, maison-mère de Thess Corporate. Enfin, nous avons lancé une campagne de financement participatif pour lever 1 million d’euros sur la plateforme Tudigo. Thess est un dispositif humain, qui a vocation à entrer dans le quotidien de beaucoup de patients, mais aussi de professionnels de santé. Il nous semblait donc intéressant d’ouvrir notre capital au public plutôt qu’à un fonds d'investissement conventionnel. Pour la suite, nous comptons sur la commercialisation du dispositif avec comme premiers clients des hôpitaux, et prochainement des pharmacies, à travers les groupements, mais aussi les officines de ville qui ont envie d’innover. "Strasbourg, une grande capitale de la robotique chirurgicale"
Le Figaro s'intéresse à l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (Ircad), devenu, depuis sa création en 1994, une référence mondiale dans le domaine de la formation en robotique chirurgicale. Chaque année, 7.200 chirurgiens venant de 120 pays suivent les formations continues dispensées en anglais par les quelque 800 "experts d’envergure internationale" de l’établissement strasbourgeois. "Leurs interventions sont très pratiques. Ils expliquent les complications qu’ils ont rencontrées lors d’opérations et comment faire pour les éviter", indique au journal son président fondateur, Jacques Marescaux, lui-même pionnier de la chirurgie mini-invasive. L’Ircad a récemment inauguré son troisième agrandissement, dédié à la formation en ligne, mais aussi à l'utilisation de dix nouveaux robots (Medtronic et CMR Surgical), qui s’ajoutent aux 13 existants de la plateforme de robotique actuelle Intuitive Surgical. Cette experte complète permet aussi à l'institut de mener des activités de recherche. "Nous voulons concevoir des outils cliniques qui répondent aux besoins des médecins pour les patients", précise Alexandre Hostettler, en charge de la recherche-développement. Le Pr Luc Soler, ancien directeur scientifique de l’Ircad, a par exemple développé Visible Patient, une application qui modélise l’organe et la tumeur du patient en 3D à partir des données d’un scanner ou d’une IRM. Les équipes de l’Ircad travaillent aussi à la mise au point d’un système d’intelligence artificielle connecté à une sonde échographique à bas coût. "Destiné à l’Afrique, mais également aux autres déserts médicaux, il permettra de détecter, à un stade précoce, les tumeurs qui pourraient dans ce cas bénéficier d’une destruction par radiofréquence (par le chaud) ou par cryoablation (par le froid)", explique le Pr Marescaux.
Les Échos s'interrogent sur les promesses des GAFA en santé. Avec des investissements massifs, les géants de la tech veulent en effet révolutionner le secteur. Mais "pour l'instant, l'accent est mis sur les consommateurs et sur le bien-être, plutôt que sur la santé", constate Julie Ask, analyste chez Forrester. Les GAFA "ont lancé plein d'initiatives qui, pour la plupart, n'ont pas encore eu beaucoup d'effets", estime Nikhil Krishnan, consultant spécialisé dans l'e-santé. "Ils expérimentent encore pour essayer de comprendre quel domaine pourrait convenir à leur expertise." La Croix s'intéresse au travail des fabricants de prothèses et autres appareils sur mesure qui accompagnent les athlètes paralympiques. À Pékin, la plupart des Français sont équipés par l’entreprise spécialisée Chabloz. "Au départ, nous sommes là pour accompagner des patients vers une vie la plus normale possible, et le sport loisir représente quelque chose d’important dans leur équilibre social et mental", explique Julien Mouret, responsable du processus d’appareillage au sein de la société. "Ensuite, on les accompagne comme athlètes. Mais la frontière entre le dispositif médical et la prothèse de sport de haut niveau est très fine." Mauna Kea a annoncé une collaboration avec la société américaine On Target Laboratories pour la recherche clinique et le développement de produits dans le domaine des interventions guidées par l’imagerie moléculaire. Les deux sociétés vont concentrer leurs efforts sur le cancer du poumon, dont le diagnostic reste difficile, malgré les progrès de la médecine. Inventeur du Cellvizio, une plateforme d’endomicroscopie, Mauna Kea a récemment opéré un virage stratégique et judicieux dans la pneumologie, constate Investir. Siah Health développe un dispositif médical mécanique destiné à remplacer l'adhésif médical qui maintient la tubulure dans la veine du patient. "Le principe est celui d’un boîtier en deux parties dans lesquelles passe la tubulure. Elles sont maintenues par un bracelet réglable qui passe dans les deux pièces et fixe le dispositif médical sur le patient", explique aux Échos son président, Axel Flambard. Selon la HAS, 40% des perfusions posées chaque année en France posent problème, notamment en raison d'arrachements accidentels. Douze start-up ont été sélectionnées pour le Snitem pour participer au concours Start-up innovantes du dispositif médical, organisé par le syndicat lors de sa 7e journée start-up du 10 mai. Il s'agit de Bone 3D, Circle Safe, Doc2U, Electroducer, Hippy Medtec Systems, InnoSpark, i-Virtual, Mila, Naox Technologies, NOVIGA, Omini et TwInsight. Balt, fabricant de microcathéters et d'implants médicaux, prévoit de se doter d'un centre mondial d'innovation dans les neurosciences où seront menées des recherches sur le traitement d'autres pathologies cérébrales, mais aussi sur la connectique. Ce nouveau bâtiment, installé auprès du siège du groupe, à Montmorency, sera en outre ouvert aux médecins du monde entier, qui pourront venir se former au maniement des outils de précision du groupe. (Les Échos) La FDA américaine a approuvé le logiciel "BoneView" de la start-up française Gleamer, qui permet de détecter automatiquement la ou les fractures sur les radiographies. Il permettrait en outre de diminuer de 30% le taux de fractures non-détectées, d'après une étude clinique menée par Gleamer. (L'Usine Digitale)
Newsletter bimensuelle N°18 - Jeudi 10 mars 2022 © PR Editions AVERTISSEMENT Nous vous rappelons que conformément à la loi Informatique et libertés vous disposez d'un droit d'accès et de rectification relativement aux informations vous concernant que vous pouvez exercer à tout moment en écrivant à l'adresse suivante : Je souhaite me désabonner de la newsletter |