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Pharmaceutiques
Newsletter hebdomadaire n°15
Jeudi 27 janvier 2022

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1 milliard d'euros

C'est le montant des économies possibles chaque année, en doublant le nombre de téléconsultation et de télé-expertise en France, à 10 % du total des consultations médicales, selon une étude de l'Institut économique Molinari (IEM).

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« Si l'urgence sanitaire baisse, l'urgence de l'innovation, elle, s'accélère »

Lancée début 2020 en réponse à la crise sanitaire, la Coalition Innovation santé s'est transformé l'an dernier en Coalition Next. Elle vient d'ouvrir son deuxième appel à projets pour promouvoir l'adoption et l'expérimentation des innovations en santé digitale. Son équipe nous détaille les raisons de ce succès et dessine, en parallèle, le nouvel environnement français de la healthtech.

Depuis le début de la crise sanitaire, les appels à projets (AAP) se sont imposés comme une solution clé pour accélérer l’innovation en santé, en particulier dans le domaine du digital. Initiés aussi bien par le public, ministère de la Santé en tête à travers sa Stratégie d'accélération de la santé numérique, que par le privé, via des consortiums comme IMPACT, Future4care ou Coalition Next, ils ont d’abord permis d’apporter une réponse d’urgence aux défis de la pandémie. En 2020, la Coalition innovation santé a ainsi soutenu 17 projets au sein de 40 établissements de santé, portés par des entreprises aujourd’hui reconnues dans le secteur, comme Biosency, Cureety, Calmedica, myCharlotte ou encore SimforHealth.

« L’objectif était alors de mettre en lien des start-up de la santé numérique avec des entreprises de santé et des hôpitaux. Le bilan est positif, et c’est ce qui nous a motivés à poursuivre cette mission à travers la Coalition Next », explique Pascal Bécache, co-fondateur de Digital Pharma Lab, qui opère ce programme. « La pandémie a accéléré de façon considérable la prise de conscience – aussi bien du côté des industriels, des autorités, que des établissements de soins –, que la santé numérique pouvait porter de grandes améliorations dans l'offre, l'organisation et la qualité des soins. Si l'urgence sanitaire baisse un peu, l'urgence de l'innovation, elle, s’accélère. »

Un portefeuille de projets

Quelque 300 projets ont ainsi répondu l’an dernier à l’AAP de la Coalition. « Une dizaine sont désormais soutenus et en cours de déploiement », précise Nicolas Bonnet, Start-up Project Manager de Digital Pharma Lab. Parmi eux, DirectoSanté, qui développe une solution de télésuivi pour les patients atteints d’un cancer, ou SimforHealth, pour la création de la 1re plateforme de simulation numérique dédiée aux maladies rares. D'autres seront prochainement annoncés. « Nous avons retenu des projets très différents. Certains sont portés par des sociétés du secteur, plus matures désormais, d'autres, au contraire, viennent de nouveaux venus dans la santé, avec des solutions qu'ils ont montées en partenariat pour répondre à une demande concrète. »

« La philosophie de la coalition est d’accompagner des projets de start-up déjà un peu établies de façon à accélérer leur déploiement. Mais aussi de donner une chance à des entreprises nouvelles, qui arrivent avec des idées un peu plus originales », abonde Pascal Bécache. Au-delà des fonds mobilisés lors des partenariats, gagner un tel appel à projets est aussi synonyme pour les start-up d’accès à des compétences pas forcément disponibles à leur niveau, pour affûter leur connaissance de l'environnement, du système de santé, des contraintes réglementaires, et des défis techniques à relever, notamment sur la nécessaire interopérabilité de leurs solutions avec les logiciels des soignants. Sans oublier bien sûr l’accès aux établissements de santé pour les expérimentations.

Renforcer la maturité du secteur

L’accès à une veille stratégique permanente est également indispensable pour les jeunes pousses. « Beaucoup de dispositifs médicaux en santé digitale se ressemblent, en particulier dans la télésurveillance. Certains sont très bons, d’autres un peu moins et une forme de concentration de dessine désormais autour de certaines sociétés qui gagnent du terrain. Il est donc difficile pour un nouvel arrivant de se faire une place sur le marché, même si rien n’est fermé. D’où l’importance d’acquérir rapidement cette vision globale du marché. » Les gestionnaires d'AAP, clusters, et autres accélérateurs sont à la pointe aujourd'hui de cette veille stratégique grâce à l'analyse des nombreux dossiers qu'ils reçoivent, et qui leur permet d'avoir une bonne vision des projets à un moment donné, mais aussi des tendances, points forts et lacunes qui se dessinent à plus long terme.

Depuis le début de la crise, les appels à projets tendent ainsi à s’imposer comme une étape clé du développement des start-up de la santé. Même s’ils sont parfois complexes à réaliser : « Seulement 5 % des dossiers sont retenus pour un prix, un soutien, un investissement, etc. C’est très sélectif, mais les entreprises peuvent aussi apprendre de cette procédure et progresser. Aujourd'hui les start-up qui émergent sont celles que nous avons vu arriver il y a deux ou trois ans, parfois plus. Et à force de persévérance et de résilience, elles réussissent enfin à percer dans le secteur », salue Pascal Bécache.

 

↪ Un nouvel appel à projets ouvert jusqu’au 1er mars 2022.

Coalition Next a ouvert le 18 janvier un nouvel appel à projets autour de trois thématiques : « Plus de temps pour le patient : optimiser le temps dans la pratique médicale » ; « Améliorer la prise en charge du patient via le lien Hôpital-Ville-Domicile » ; « Donner au patient des moyens supplémentaires d’être acteur de sa santé. »

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L'e-santé, la fabrique à licornes françaises

Les start-up de l'e-santé ont levé 63 milliards de dollars (56 milliards d'euros) dans le monde en 2021, soit 1,6 fois plus qu'en 2020, une année déjà historique, selon une étude de Dealroom. Si les États-Unis restent le marché le plus dynamique (38,1 milliards de dollars de financements, 1,5 fois plus par rapport à 2020), l'Europe progresse désormais plus vite (10 milliards, 2,4 fois plus qu'en 2020) et fait quasiment jeu égal avec l'Asie (10,6 milliards). Au total, Dealroom recense ainsi 202 licornes dans l'e-santé, dont 70 ont rejoint le club en 2021. Quatre sont françaises : Doctolib, Alan, Owkin et Dental Monitoring. Et d'autres pourraient bientôt suivre. Parmi les jeunes pousses les plus prometteuses, Les Échos retiennent Zoī, qui vient de boucler un tour d'amorçage de 20 millions d'€, afin de digitaliser un protocole de médecine préventive personnalisée. Après une batterie de tests (urines, salive, microbiotes, posture, vision...) pour réaliser une cartographie de son organisme, le patient pourrait ainsi être guidé dans ses choix quotidiens à travers une application. Autre start-up en vue: Résilience, qui vient de boucler une série A de 40 millions d'€ pour son application dédiée au suivi des personnes atteintes du cancer, en collaboration avec le centre Gustave Roussy.

Les investisseurs interrogés par le magazine Sifted affichent aussi une certaine confiance dans le développement de la Health Tech française. Parmi les 15 sociétés sur lesquels ils vont garder un œil en 2022, cinq sont parisiennes : Arkhn, pionnier français de l'interopérabilité des données de santé ; Omnidoc, dont les solutions de télé-expertise équipent déjà 12 groupements hospitaliers de territoire (GHTs) et sont utilisées par 4.000 médecins en France ; Nabla, qui a levé 17 millions en avril 2021 pour lancer une application sur la santé féminine ; ou encore May Santé, qui offre la possibilité, à travers son application, aux parents de dialoguer avec des professionnels de la santé quand ils en ont besoin. Cinq autres sociétés de cette shortlist sont basées au Royaume-Uni (Alva, Limbic, Spill, Thymia et Honest Health), deux à Berlin (FormelSkin, Inne), deux à Vienne (Hi.health, Xund) et une en Pologne (Jutro Medical)

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La HAS publie les premiers référentiels de télésurveillance médicale

Afin d'aider les industriels à se préparer à la généralisation du remboursement de la télésurveillance médicale, la HAS présente des lignes directrices pour quatre pathologies, qui permettront de dresser un cadre pérenne.

Après avoir fait l’objet d’une expérimentation entre 2014 et 2021, la télésurveillance va être généralisée au plus tard le 1er juillet 2022, à l’image de la téléconsultation ou de la téléexpertise. En attendant la publication d'un décret qui précisera ses modalités, la HAS a mené une consultation auprès de l’ensemble des parties prenantes, dont les associations de patients, les organisations professionnelles médicales et paramédicales et les industriels, afin de dresser dès à présent des référentiels pour quatre pathologies : diabète, insuffisance cardiaque chronique, insuffisance rénale chronique et insuffisance respiratoire chronique. Un cinquième référentiel pour les patients porteurs de prothèses cardiaques implantables sera publié début mars 2022.

Ces référentiels couvrent ainsi l’ensemble des éléments nécessaires à une télésurveillance. Ils précisent notamment les conditions de prescription, d’utilisation des dispositifs ou encore les spécifications techniques minimales requises pour les dispositifs médicaux numériques (DMN) et accessoires de collecte. "C’est un processus nouveau qui se met en place et les quatre premiers référentiels en constituent le premier socle", souligne la HAS dans un communiqué. "D’autres travaux sont à venir. En particulier la définition d’indicateurs qui permettraient l’évaluation de l’atteinte des résultats individualisés ou nationaux d’utilisation en vie réelle, introduits par la LFSS pour 2022."

En bref

L’Allemagne a décidé de reconnaître les produits medtech certifiés en Suisse, en s'opposant ainsi aux restrictions de Bruxelles. Les fabricants suisses peuvent donc continuer à vendre leurs produits avec des certificats locaux en Allemagne, à condition qu’ils aient désigné un mandataire européen pour ces produits. Une certification supplémentaire dans l’UE n’est donc plus nécessaire. Une décision saluée par l’association Swiss Medtech, qui a engagé une campagne de lobby à destination des Etats membres.  

Le Commissaire européen Thierry Breton a annoncé la semaine dernière le lancement du brevet unitaire en Europe, dans sa version provisoire. Le dispositif complet entrera en vigueur dans les 12 prochains mois. Une mesure attendue pour les entreprises innovantes en particulier les PME : ainsi, "un brevet unitaire couvrant un territoire pouvant aller jusqu'à 25 États membres coûtera moins de 5.000 € en termes de taxes annuelles pour une période de 10 ans, au lieu du montant actuel d'environ 29.000 €", a souligné Thierry Breton.

Après la séquence Choose France, le gouvernement a annoncé un plan en faveur des start-up pour "réindustrialiser nos territoires". L'objectif est de créer 100 nouveaux sites industriels en France tous les ans, contre 84 sur l'année 2021."Nous devons lever les freins au développement, au financement et à l'industrialisation" des projets des start-up "sur notre territoire", a déclaré la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher. De nombreux dispositifs de soutien existent déjà pour les start-up, mais les jeunes pousses industrielles présentent des spécificités parfois mal couvertes par les dispositifs actuels.

Le Conseil de l’Union européenne a voté lundi le règlement qui vise à renforcer les missions de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Elle sera notamment chargée d’assurer le suivi et l’atténuation des pénuries de dispositifs médicaux causés par des évènements majeurs. Des groupes de travail seront mis en place prochainement. Ce règlement impose aussi de nouvelles obligations aux fabricants, qui devront fournir un accès en temps réel aux informations sur les demandes non satisfaites.

La Cour des comptes déplore dans un nouveau rapport les faibles avancées du "virage domiciliaire" des soins aux personnes âgées. La France ne compte en effet que 2.125 structures de soins infirmiers à domicile pouvant s’occuper de 126.600 bénéficiaires potentiels. Soit 20 places pour 1.000 personnes de 75 ans et plus, contre 102 places d’Ehpad pour 1.000. Le coût public d'une prise en charge à domicile est pourtant évalué par les magistrats à environ 10.700 € par an, contre 21.000 € annuels en Ehpad.

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« Le public ne veut plus de promesses, mais des technologies testées et éprouvées »

De retour du CES de Las Vegas, Amaury Kosman explique son ambition de transformer la bague connectée Circular en véritable dispositif médical. Une stratégie en deux temps, qui doit permettre à la start-up de conquérir un large public et réinventer la santé personnalisée.

Quel est le point de départ de Circular et de sa bague connectée ?

Elle est née d'un double constat. D'abord, même si les objets connectés en santé font partie de notre vie désormais, aucun ne peut être porté 24h sur 24, 7 jours sur 7. Tous ceux sur le marché – bandeaux, montres ou autres balances connectées – ne vont recueillir des données que sur une période donnée. Une grande partie de l'information leur échappe, ce qui les empêche de croiser les données, de l'activité physique avec celles du sommeil par exemple. Les recommandations de ces outils sont donc forcément limitées. Par ailleurs, leurs données sont souvent présentées de façon brute et pas toujours lisible. Peu de gens comprennent le sens de la variabilité de la fréquence cardiaque par exemple. Ils finissent alors par délaisser petit à petit ces objets, qui peinent d'ailleurs à sortir de l'effet "mode". C'est notre second constat, et c'est qui nous pousse à travailler avec des médecins du sommeil, des pneumologues, des scientifiques, etc. pour élaborer de vraies recommandations à partir de notre bague, que les utilisateurs pourront porter en permanence. Nous avons d'ailleurs constaté un intérêt très fort des soignants pour notre dispositif.

Votre bague présente une liste de fonctionnalités très complète. S'agit-il encore d'un objet connecté grand public ou d'un véritable dispositif médical ?

Les deux clairement. Nous préparons son lancement commercial auprès du grand public à partir de fin février, grâce à sa fabrication en France et en Suède. Mais nous travaillons en même temps sur cet aspect de dispositif médical à travers des études et des cohortes de patients, en partenariat avec des cliniques. Les biocapteurs de la bague permettent en effet de mesurer différents indicateurs, dont l'oxygénation du sang ou le rythme cardiaque, en continu. Et nos programmes visent à suivre certaines pathologies, dont l'apnée du sommeil ou de l'arythmie cardiaque. Son lancement direct va donc nous permettre de financer nos travaux, mais aussi de gagner en notoriété et de recueillir une grande base de données pour affiner les recherches, avec l'objectif, dans un second temps, de proposer des fonctionnalités approuvées par les autorités de santé, dont la FDA américaine.

Que retenez-vous du CES de Las Vegas ? Et quel est l'intérêt pour une start-up comme Circular de participer à un tel événement ?

J'ai remarqué une appétence grandissante sur le CES pour les dispositifs et les logiciels de santé par rapport à l'édition de 2020 notamment. Toutes les grandes marques disposent désormais de leurs filiales en santé, et tous les professionnels que j'ai pu rencontrer sur place ont un pied dans le domaine. Par ailleurs, le grand public est de plus en plus demandeur d'une expertise pointue sur le sujet. Il n'hésite pas à nous interroger sur nos travaux, nos publications dans les revues scientifiques et nos résultats. D'où l'intérêt d'ailleurs pour Circular de travailler en étroite collaboration pour répondre à ces questions. Le public ne veut plus de promesses, mais des technologies testées et éprouvées, ce qui est une bonne tendance d'ailleurs. Pour nous, le salon est aussi l'occasion de rencontrer nos investisseurs, notamment ceux qui nous ont soutenus à travers une campagne de financement participatif, et bien sûr de présenter notre produit à la presse, afin de préparer son lancement.

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IMPACT veut porter le développement de cinq start-up en santé mentale

Le consortium IMPACT, qui regroupe des acteurs publics et privés, dont PariSanté Campus, France Biotech, l'Alliance pour la Recherche et l'Innovation des Industries de Santé (ARIIS), ou encore les laboratoires Janssen France, Otsuka et Eisai, vient de révéler les cinq lauréats de son premier appel à projets en santé mentale. Fedmind d'abord. Créée en 2018 au sein du LAB’O Village d'Orléans, elle propose une plateforme d’éducation thérapeutique et de prévention des maladies métaboliques chroniques liées à l'obésité et des addictions. Elle a obtenu ses premiers financements via une campagne de crowdfunding sur Kisskissbankbank. Dédiée aux établissements de santé, la start-up LITDHOSPI propose de son côté une solution digitale de recherche de lits d’hospitalisation en psychiatrie qui fluidifie le parcours patient. Elle optimise aussi le temps médical à travers une meilleure coopération Public-Privé. Tricky ensuite propose un escape game original en santé, pour sensibiliser les participants à des messages de prévention en santé mentale notamment. La start-up Tech2Heal est sélectionnée pour sa thérapie digitale QOOKKA. Composée d’un dashboard médical collaboratif et d’une application mobile conversationnelle pour les patients, elle propose de prévenir, dépister et accompagner les personnes vulnérables à développer une maladie psychiatrique, ainsi que celles déjà malades pour éviter les rechutes. Enfin, ResilEyes Therapeutics développe une thérapie numérique dédiée aux syndromes psychotraumatiques. Ces start-up vont bénéficier d'un accompagnement de neuf mois durant lesquels chaque membre du consortium va apporter "une brique d'expertise", explique Virginie Lasserre, directrice des affaires externes au sein de Janssen France, à L'Usine Digitale. L'objectif est de les "accompagner vers un déploiement national" et viser le remboursement de leur solution par l'Assurance-maladie lorsque c'est possible. "L'accompagnement est sur mesure. Nous partons des besoins des start-up", ajoute-t-elle.

Philips a ajouté une provision de 225 millions d'euros pour le rappel de ses appareils d'apnée du sommeil et de ventilateurs, rapporte Reuters. En cause, la dégradation de la mousse utilisée pour atténuer le bruit des machines. Une fois décomposée, les utilisateurs pourraient inhaler des particules toxiques. Le groupe néerlandais précise que le nombre d’appareils concernés est plus élevé que prévu, à 5,2 millions dans le monde, contre de 3 à 4 millions estimés lors de l’annonce du rappel en juin.

Smith & Nephew annonce l'acquisition d'Engage Surgical, spécialiste des implants partiels de genou sans ciment pour 135 millions de $. Sa solution est basée sur des implants imprimés en 3D, qui présentent des surfaces poreuses qui peuvent se lier plus naturellement à l'os. Elle a obtenu le feu vert de la FDA en 2020, devant ainsi le premier dispositif de ce type autorisé comme implant du genou.

Theraclion, spécialiste du traitement robotisé par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU), a souffert du report des activités non urgentes à l'hôpital, constatent Les Échos. La medtech souhaite désormais concentrer davantage ses efforts. Elle prépare notamment le lancement commercial de Sonovein®, qui permet de soigner les varices, sans aucun acte invasif. La cible sera l'Europe et les États-Unis.

AI for Health présente son 1er mapping des start-up françaises de la healthtech, à travers neuf catégories : Imagerie médicale, Monitoring et télésanté, Parcours patient, Analyse et structuration des données, Santé prédictive et diagnostic précoce, Logistique santé, Intelligence médicamenteuse, Recherche et cybersécurité.

Axess Vision, fabricant d'endoscopes à usage unique, mobilise plusieurs millions d'€ avec le soutien du plan de relance. Parmi les investissements les plus conséquents, l'extension de 700 m2 des salles blanches en cours afin de tripler la production sur son site de Tours pour environ 1 million d'€ et atteindre 700.000 unités. (Les Échos)

Afriqcare, plateforme guinéenne d'aide à la gestion des rendez-vous médicaux, a décidé de renforcer sa plateforme avec le module d'aide à la prescription de Synapse Medicine. (La Tribune)

Doctolib annonce l'acquisition de Tanker, l'une des pépites françaises les plus avancées sur le chiffrement de bout en bout, de renforcer la protection de sa plateforme. (Les Numériques)

↪ L'actu des levées de fonds  :

InstaDeep, start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle, notamment dans le secteur de la santé, annonce une levée de 100 millions de $, auprès de plusieurs investisseurs prestigieux, dont le laboratoire allemand BioNTech, pour développer l'intelligence artificielle décisionnelle. (L'Usine Digitale)

Wandercraft a levé 40 millions d'€ pour finaliser le développement de son exosquelette dédié à la rééducation. Il permet aux personnes en fauteuil roulant de marcher et de se tenir debout.

La plateforme Cureety annonce son deuxième financement, d'un montant de 5 millions d'€. La société rennaise entend ainsi exporter en Espagne et en Italie sa solution digitale, qui permet de suivre les patients atteints d'un cancer ou d'autres maladies chroniques sévères, une fois rentrés à leur domicile. (Les Échos)

NaoX Technologies annonce avoir bouclé un financement d'amorçage de 4,3 millions d'€ pour lancer un premier essai clinique qui cible l'épilepsie. La société parisienne développe une technologie d'électroencéphalogramme au niveau de l'oreille, sous la forme de simples écouteurs. (Les Échos)

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Le Snitem annonce un nouveau rendez-vous, "Les Matinales du numérique en santé", dont la première édition se tiendra le 3 février.

La 6e Conférence européenne sur la recherche clinique est organisée le 7 février à Madrid et en format virtuel.

Le Cybercamp Santé 2022 de l'Agence du numérique en santé se tiendra le 8 février.

MedInTechs, Digital Pharma Lab et le Festival de la Communication Santé annoncent l'organisation, les 8 et 9 mars prochain, des Trophées MedInTechs.

↪ Les congrès médicaux :

Le Congrès de la société française de photobiologie est organisé les 2 et 3 février 2022 en ligne.

Le congrès annuel de l'Association européenne pour l'hémophilie et les maladies apparentées (EAHAD) se tient du 2 au 4 février, sous format virtuel.

Les Rencontres européennes de l’Institut national du cancer se tiendront les 3 et 4 février.

Newsletter hebdomadaire N°15 - Jeudi 27 janvier 2022

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Newsletter réalisée par Fabien Nizon
Directeur Général et Directeur de la Publication : Pierre Sanchez

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